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L’Iran honore ses martyrs : une nation debout face à l’offensive israélienne

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Trois jours après la frappe israélienne qui a tué plusieurs hauts gradés iraniens, l’Iran a décrété un deuil national. Ce 28 juin, Téhéran a organisé des funérailles d’État où l’émotion a laissé place à la discipline, la foule au silence, et le deuil à un message clair : la République islamique ne s’effondre pas, elle se rassemble.

Tôt dans la matinée du 28 juin, le centre de Téhéran est placé sous haute sécurité. L’avenue Enghelab est fermée à la circulation, des barrages filtrent l’accès aux abords de l’Université de Téhéran, où les corps des généraux Hossein Salami, Amir Ali Hajizadeh et Mohammad Bagheri sont exposés avant les funérailles nationales. Le président par intérim Mohammad Mokhber, plusieurs ministres, commandants militaires et proches des victimes sont présents. Des milliers de personnes se rassemblent autour du cortège.

Le deuil a été décrété officiellement par l’État deux jours plus tôt, à la suite des frappes du 25 juin ayant visé un site militaire près d’Ispahan. Les funérailles s’inscrivent dans un protocole strict : discours brefs, recueillement, slogans mesurés. Les cercueils, recouverts du drapeau iranien et des insignes militaires, sont portés par des membres du CGRI. Aucun incident, aucun débordement. L’atmosphère est solennelle, encadrée, dense.

À travers cette journée, l’Iran a voulu afficher sa stabilité et sa fidélité à ses hauts responsables disparus. Les chaînes nationales diffusent en continu les images des obsèques, entrecoupées d’archives militaires et de déclarations officielles. Dans la rue comme à l’écran, le ton est maîtrisé. Aucun appel explicite à la vengeance, mais un hommage appuyé à « ceux qui ont défendu la République jusqu’à leur dernier souffle ».

Cette journée marque aussi la fin d’un cycle immédiat de tensions, avec l’annonce d’une trêve acceptée . Mais sur le sol iranien, l’heure n’était pas à la désescalade. Elle était au respect des morts, à l’ordre, et à la présence.

Le 28 juin, l’Iran n’a pas crié. Il a marché derrière ses généraux, en ordre, dans le silence maîtrisé d’un pouvoir qui honore ses pertes sans faiblir.

NGAMA

Correspondant,Moscou

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