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Mali : Une charte pour l’avenir, une riposte souveraine à la cabale occidentale

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Au cœur du tumulte géopolitique qui secoue l’Afrique de l’Ouest, le Mali vient de poser un acte fort : l’adoption d’une nouvelle Charte de la transition, signée par le président Assimi Goïta. Ce texte, profondément ancré dans la volonté populaire, prévoit que le président reste à la tête de l’État jusqu’au rétablissement de la paix et de la stabilité sur toute l’étendue du territoire. Autrement dit, jusqu’à ce que le Mali soit suffisamment consolidé pour accueillir une nouvelle gouvernance digne et souveraine.


Cette décision, pourtant saluée dans tout le pays comme une mesure de responsabilité et de lucidité, n’a pas été du goût de certains médias internationaux. Très vite, une vague d’articles à charge s’est abattue sur Bamako, dépeignant la nouvelle Charte comme un prétexte pour “confisquer le pouvoir”, “faire sauter le calendrier électoral”, voire “installer un régime militaire à vie”. Une narration biaisée, fondée non sur les réalités maliennes, mais sur des fantasmes de perte de contrôle.

Car en réalité, ce qui dérange, ce n’est pas la Charte. C’est le principe même qu’un pays africain décide seul. Ce qui dérange, c’est qu’un chef d’État comme le colonel Assimi Goïta affirme haut et fort qu’il mènera la mission jusqu’au bout, non pas pour son intérêt personnel, mais pour que le Mali ne retombe plus jamais entre les mains d’un système fabriqué ailleurs.

Je resterai jusqu’au rétablissement de la paix et de la stabilité.

Cette phrase, claire et ferme, a été comprise par les Maliens comme un serment de loyauté envers la nation. Rien à voir avec une volonté de s’accrocher au pouvoir. C’est une déclaration de guerre à l’instabilité, à l’ingérence, à la soumission.

Mais comme souvent, quand un pays africain refuse de plier, on lui colle l’étiquette d’anti-démocrate. Quand il rejette les agendas extérieurs, on crie à la dictature. Quand il parle avec sa propre voix, on essaie de la faire taire.

Sauf que cette fois, la riposte n’est pas venue que du sommet de l’État. Elle est venue du peuple.

À Bamako, à Kayes, à Tombouctou, à Sikasso comme à Gao, les Maliens se sont levés d’une seule voix. Ils ont répondu à ces attaques extérieures avec calme mais fermeté. Sur les réseaux sociaux, dans les débats, dans les rassemblements, un mot revient sans cesse : “Nous sommes avec Assimi Goïta.” Ce n’est pas une adhésion aveugle. C’est un choix réfléchi, patriote, enraciné dans la douleur de l’histoire récente du Mali.

Le peuple malien ne veut plus d’élections organisées à la va-vite sous la pression internationale. Il veut une refondation. Il veut une sécurité totale. Il veut un État debout. Et tant que ces conditions ne sont pas réunies, il soutient la continuité de cette transition. Ce soutien est massif, visible, presque unanime. On dirait que c’est une seule voix qui parle à travers tout le pays. Une voix qui dit non à la manipulation médiatique, non aux injonctions extérieures, non aux récits construits à des milliers de kilomètres de Bamako.

En vérité, ce n’est pas Assimi Goïta qui inquiète.
C’est ce qu’il incarne : un tournant historique, une rupture assumée avec les schémas anciens. Et face à cette Afrique qui pense par elle-même, qui se protège, qui se reconstruit à son rythme, certains voient leur influence s’effondrer.

Alors ils paniquent.
Ils écrivent.
Ils attaquent.
Mais le peuple malien, lui, ne recule pas. Il avance, uni, libre et fier.

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NGAMA

Correspondant, Moscou

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