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Nigeria : Un jeune inventeur construit une réplique du Cybertruck à partir de matériaux recyclés

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Un jeune ingénieur autodidacte nigérian, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme Yakkabad, a fait sensation en construisant une réplique artisanale du Cybertruck de Tesla, entièrement fabriquée à partir de pièces automobiles usagées. Son projet, dévoilé dans une série de vidéos sur TikTok, suscite l’admiration du public et relance le débat sur le potentiel technologique inexploité du continent africain.

Des pièces de récupération pour un projet d’envergure

Installé dans un petit atelier de fortune, Yakkabad a assemblé son véhicule en utilisant exclusivement des éléments recyclés : métaux de récupération, pneus usagés, volant, freins, embrayage et un moteur recyclé. Le design du véhicule s’inspire visiblement du Cybertruck de Tesla, avec ses lignes angulaires distinctives et son allure futuriste.

« Je voulais montrer que nous pouvons aussi faire des choses extraordinaires, même sans moyens, à partir de ce que les autres jettent », explique-t-il dans l’une de ses vidéos.

Les images du véhicule, circulant sur une route nigériane sous les applaudissements des riverains, ont été visionnées plusieurs millions de fois. Sur TikTok, les internautes saluent l’audace et la créativité de l’inventeur, tandis que d’autres appellent à un soutien institutionnel pour les jeunes talents comme lui.

L’initiative est également perçue comme un message fort : l’innovation africaine ne se limite pas à l’imitation, elle peut être un moteur de solutions locales, nées dans des contextes contraints, mais portées par une ambition sans limite.

Pour de nombreux observateurs, ce projet rappelle l’urgence d’investir dans les compétences techniques locales, de soutenir les ateliers de formation, et de créer des écosystèmes d’innovation inclusifs en Afrique.

Vers un modèle africain de l’innovation ?

À l’heure où les pays africains s’efforcent d’accélérer leur transition vers des économies plus durables, le cas de Yakkabad interpelle : l’innovation « low tech » made in Africa peut-elle devenir une alternative aux solutions importées ? Pour certains, la réponse est oui  à condition que les initiatives comme celle-ci soient reconnues, soutenues et intégrées dans une stratégie continentale de développement industriel.

 

NGAMA

Correspondant , Moscou

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