Nouvelle affaire d’espionnage au profit de la Chine en Allemagne : le Parlement européen dans la tourmente
Les affaires d’espionnage au profit de puissances étrangères s’enchaînent en Allemagne. La semaine dernière, c’est la Russie qui était concernée. Lundi, trois personnes étaient arrêtées, se voyant reprocher de livrer des informations à Pékin.
Et lundi soir, on apprenait qu’un collaborateur parlementaire d’un député européen qui était appréhendé. Ce Germano-Chinois travaille pour la tête de liste pour les élections européennes de juin du parti d’extrême droite AfD, déjà secoué par d’autres affaires.
Ce mardi, Pékin nie tout « prétendu espionnage chinois » et dénonce une « calomnie », après l’arrestation de ce collaborateur de l’AfD au Parlement européen, soupçonné d’être un espion chinois. « La théorie de la menace d’un prétendu espionnage chinois n’est pas une chose nouvelle dans l’opinion publique européenne », souligne le porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin. Théorie destinée à « détruire l’atmosphère de coopération entre la Chine et l’Europe ».
L’assistant parlementaire en question, Jian Guo – qui a été suspendu –, se voit reprocher par le parquet fédéral allemand d’avoir à plusieurs reprises depuis le début de l’année transmis des informations internes sur des négociations et des décisions du Parlement européen aux services secrets chinois. D’après le magazine Der Spiegel, il s’agit de détails sur l’influence de Pékin sur les infrastructures de l’Union européenne, comme d’une résolution de l’UE sur les persécutions contre le mouvement Falun Gong en Chine