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Russie : Voici quatre choses à savoir sur Sergueï Sourovikine, le nouveau commandant en chef de l’offensive russe

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Russie : Voici quatre choses à savoir sur Sergueï Sourovikine, le nouveau commandant en chef de l’offensive russe

Signe du mécontentement en haut lieu sur la conduite des opérations en Ukraine, Moscou a annoncé samedi 8 octobre avoir nommé un nouvel homme à la tête de son « opération militaire spéciale », le général Sergueï Sourovikine, un vétéran de la guerre civile au Tadjikistan, connu pour sa brutalité.

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C’est un fait rarissime en Russie, pour ne pas dire inédit : samedi 8 octobre, l’armée russe a annoncé publiquement la nomination d’un nouveau commandant de son « opération militaire spéciale » en Ukraine, alors même que le nom de son prédécesseur n’a, lui, jamais été révélé officiellement.
Car après une série de revers cuisants sur le terrain, l’explosion du pont de Crimée un édifice cher à Vladimir Poutine et des signes de mécontentement croissant au sein des élites sur la conduite du conflit, le Kremlin a décidé de taper du poing sur la table, en désignant comme nouveau commandant en chef de son armée un homme connu pour sa brutalité et ses méthodes controversées.

Voici quatre choses à savoir sur Sergueï Sourovikine :

Il a multiplié les états de service

À seulement 55 ans, Sergueï Sourovikine, collectionne déjà les médailles. Car cet homme au physique massif, au crâne lisse et au regard noir, a multiplié les hautes fonctions. Vétéran de la guerre civile au Tadjikistan dans les années 1990 et de la deuxième guerre de Tchétchénie dans les années 2000, il est également celui qui a dirigé l’expédition militaire russe en Syrie en 2017.
Son engagement sans faille lui a d’ailleurs valu, cette même année, le titre de « Héros de la Fédération de Russie » la plus haute des récompenses « pour le courage et l’héroïsme dont il a fait preuve dans l’accomplissement de son devoir militaire », indique le ministère russe de la Défense.

Cinq ans plus tard, on le retrouve en tête de gondole du conflit en Ukraine, l’homme ayant participé activement à la prise de la ville stratégique de Lyssytchansk en juillet dernier. « C’est d’ailleurs probablement ce qui a lui permis d’être dans les petits papiers du président russe Vladimir Poutine », analyse TF1.
Notons également que, jusqu’à l’invasion russe, Sergueï Sourovikine s’occupait de la mise en place d’une nouvelle organisation au sein de l’armée, avant de prendre les rênes, jusqu’à sa récente nomination, de la direction des forces russes « Sud » en Ukraine.

Il use de méthodes « brutales » et « controversées »

Mais Sergueï Sourovikine n’est pas seulement connu pour ses faits d’armes. De part et d’autre de la ligne de front, sa réputation d’homme brutal le précède. Selon de nombreux observateurs, c’est d’ailleurs « pour calmer les ardeurs » d’un Vladimir Poutine excédé par les revers essuyés par son armée que le ministre de la Défense russe, aujourd’hui sur la sellette, a décidé de nommer ce commandant vétéran à la tête des opérations.

« Le chef du Kremlin, qui cherche des fautifs à ses déconvenues militaires afin de se préserver, a en effet récemment sermonné le ministère de la Défense », expliquant que ce dernier n’avait « pas modifié en temps utile le cadre juridique des personnes non mobilisables », à l’occasion de la signature d’un décret accordant des sursis de mobilisation aux étudiants, note .
Tel un gage de bonne volonté, le ministère de la Défense a alors nommé, à la tête des opérations, Sergueï Sourovikine qui a notamment été accusé d’utiliser des tactiques « controversées » lors de l’expédition militaire russe en Syrie en 2017.
Selon Franceinfo, Sergueï Sourovikine est en effet accusé d’avoir ordonné des bombardements sans discrimination contre les combattants anti-régime. En Ukraine, le chef du renseignement lui attribue en outre « des frappes à Odessa contre un immeuble et deux camps de vacances ». Au total, des « milliers de civils » seraient ainsi morts sous ses ordres.
Le rapport d’un groupe de réflexion américain sur la politique de défense, la Jamestown Foundation, dit ainsi de lui qu’il serait « impitoyable », sa « volonté d’exécuter vigoureusement tous les ordres » l’emportant sur toute autre question.

Il est passé par la case « Prison »

La notoriété de Sergueï Sourovikine ne s’est pas construite que sur les champs de bataille. Selon Franceinfo, l’ancien chef des forces aérospatiales russes a en effet un passé mouvementé : en 1995, « il est reconnu coupable de vol et de vente d’armes » mais sa condamnation « sera annulée ».
Quatre ans plus tôt, en 1991, lors du putsch de Moscou visant à renverser Mikhaïl Gorbatchev, Sergueï Sourovikine, alors à la tête du premier bataillon de fusiliers motorisés de la Garde, envoie douze blindés de combat à l’assaut de barricades montées par des manifestants opposés au putsch. Bilan : trois morts. Il passe alors « quelques mois en prison », avant d’être libéré par Boris Eltsine au prétexte qu’il avait « simplement suivi un ordre ».

Sa nomination fait office de symbole

Loin de gêner le pouvoir en place en Russie, le passé sulfureux de Sergueï Sourovikine fait en réalité office aujourd’hui de véritable symbole fort, dans une période où les troupes de Vladimir Poutine font face à de nombreux revers sur le front, notamment en raison de la contre-offensive menée par les soldats ukrainiens.
« Il est hautement symbolique que Sergueï Sourovikine, le seul officier qui a ordonné de tirer sur les révolutionnaires en août 1991 et qui a effectivement tué trois personnes, soit maintenant en charge de ce dernier effort pour restaurer l’Union soviétique », a ainsi tweeté, samedi 8 octobre, Grigory Yudin, politologue et sociologue russe.

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