BRICS : L’Éthiopie demande à rejoindre le groupe ; les détails
Après, entre autres, l’Algérie, l’Égypte, l’Arabie saoudite ou la Turquie, c’est au tour de l’Éthiopie de rejoindre le club des États souhaitant adhérer au groupe des BRICS. Addis-Abeba a en effet confirmé avoir postulé pour cette union désirant combattre la suprématie du dollar.
L’Éthiopie a présenté une demande pour rejoindre le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), a annoncé ce jeudi le ministère éthiopien des Affaires étrangères.
“Nous espérons que les BRICS nous donneront une réponse positive à la demande que nous avons faite”, a déclaré le porte-parole de la diplomatie éthiopienne Meles Alem lors de son point de presse régulier.
Membre et fondatrice de nombreuses institutions internationales, l’Éthiopie continuera à travailler avec les institutions internationales qui peuvent protéger ses intérêts, a encore déclaré le diplomate.
Un groupe ayant le vent en poupe
Les BRICS sont actuellement composés de cinq États, dont les noms donnent leurs initiales au sigle: le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Selon cette dernière, qui préside actuellement le groupe, au moins 19 pays ont exprimé leur intérêt pour l’organisation.
Parmi les candidats potentiels à l’adhésion figurent notamment l’Argentine, l’Égypte, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Algérie et la Turquie.
L’éventuel élargissement doit être au menu du sommet des BRICS fin août. Le Président russe étant visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), l’Afrique du Sud, en tant que signataire du Statut de Rome, doit décider si elle doit exécuter ce mandat et l’arrêter. Le chef de l’État sud-africain Cyril Ramaphosa est en consultations finales avec les autres chefs d’État des BRICS et fera bientôt savoir si Vladimir Poutine pourra y participer.