Cryptomonnaie : Bittrex se retire des États -Unis et met sa filiale américaine sous la protection de la loi sur les faillites

Cryptomonnaie : Bittrex se retire des États -Unis et met sa filiale américaine sous la protection de la loi sur les faillites

La plateforme d’échanges de cryptomonnaies, basée aux États-Unis, Bittrex se retire définitivement du marché américain mais continuera à opérer en dehors du territoire.

Après la faillite de FTX ou encore les récentes difficultés de Binance, un autre acteur de l’univers de la cryptomonnaie à nouveau en difficulté. Cette fois, il s’agit d’un géant. En effet, la plateforme d’échanges et de transaction de cryptomonnaies, Bittrex vient de placer sa filiale américaine, Bittrex US, sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis. Concrètement, cela permet au groupe d’organiser la liquidation de cette entité sans avoir à rembourser immédiatement ses créanciers.
Bittrex avait précédemment annoncé qu’il mettait fin à toutes ses opérations aux Etats-Unis à compter du 30 avril 2023, estimant dans un communiqué qu’il n’était “plus viable économiquement” de “continuer à opérer dans l’environnement économique américain avec sa réglementation”.

Bittrex US désormais sous la protection de la loi sur les faillites, les clients de la plateforme qui n’ont pas retiré leurs fonds vont devoir attendre avant de récupérer leur argent. C’est un tribunal des faillites américain qui devra décider de la manière dont les clients vont recevoir les fonds. Bittrex assure que ces fonds sont “en sécurité”. Par ailleurs, le groupe précise bien dans son communiqué publié lundi que ce mouvement ne signait pas la faillite de Bittrex Global, qui continue à opérer en dehors des Etats-Unis.

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Des milliers de créanciers

Bittrex US compte encore plus de 100.000 créanciers, pour des actifs compris entre 500 millions et 1 milliard de dollars et des passifs dans la même fourchette, selon des documents déposés par l’entreprise (plus précisément par l’entité baptisée Desolation Holdings LLC).

La plateforme Bittrex était dans le viseur des autorités américaines depuis plusieurs mois. En octobre dernier, la plateforme avait accepté de payer 29,3 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites du département américain du Trésor. Bittrex était accusé d’avoir permis des financements illicites et de ne pas avoir lutté suffisamment contre le blanchiment d’argent. Elle n’avait par exemple pas empêché des clients basés en Crimée, à Cuba, en Iran, au Soudan et en Syrie d’utiliser ses services. Or, les Etats-Unis interdisent aux résidents de ces pays toute interaction financière avec une entité américaine.

En avril dernier, la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, avait remis une pièce dans la machine. Ce dernier avait ainsi accusé la plateforme d’avoir exploité “une bourse, un courtier et une agence de compensation non enregistrés”. “Nous alléguons que Bittrex a choisi à plusieurs reprises les profits au détriment de la protection des investisseurs”, avait aussi martelé Gurbir S. Grewal, directeur de la division de l’application des lois de la SEC.
Bittrex, qui a été fondée en 2013, faisait partie des références dans l’univers des cryptomonnaies.

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