« Emmanuel Macron c’est parce que tu b@ises une vieille qu’il faut b@iser tous les vieux », le président français se fait détruire lors d’un bain de foule
La journée du chef de l’Etat, venu visiter une usine, a été marquée par des bains de foules dans une ambiance parfois très hostile. Dans un entretien accordé aux journaux régionaux du groupe Ebra, le chef de l’Etat assure « mesurer les colères ».
Emmanuel Macron voulait repartir au contact direct des Françaises et des Français, après trois mois de séquence contestataire dans la rue contre la réforme des retraites, menée coûte que coûte à son terme. Casseroles, huées, insultes… Tout au long de son déplacement en Alsace, le premier depuis des semaines et depuis la promulgation vendredi du report à 64 ans de l’âge de départ à la retraite, le chef de l’Etat a été accueilli par des petits groupes d’opposants en colère, mercredi 19 avril.
A Sélestat, en milieu d’après-midi, le président de la République a été conspué, accueilli par des huées, des personnes criant « Macron démission » et la reprise de slogans entendus dans les manifestations contre la réforme des retraites comme le chant « On est là, on est là », popularisé par les « gilets jaunes ».
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« Vous avez un gouvernement corrompu », lui a lancé un homme aux cheveux gris, tandis qu’une jeune femme demandait « un signe d’apaisement. Mais là vraiment on ne voit pas ». « On a fait des concessions (…). Nous allons continuer à améliorer les choses sur les conditions de travail », a rétorqué Emmanuel Macron. L’intersyndicale opposée à la réforme des retraites avait invité ses sympathisants à manifester bruyamment contre la venue du chef de l’Etat, pour montrer que « la page retraites est loin d’être tournée ».
« Ce n’est pas des casseroles qui feront avancer la France »
Sa visite chahutée en Alsace avait commencé en début d’après-midi, dans la commune de Muttersholtz, où l’attendaient une centaine de manifestants équipés de casseroles, repoussés par les gendarmes. Certains portaient des pancartes, où on pouvait lire « Jupi dégage », allusion au surnom « Jupiter » donné au président de la République, ou encore « Tes 100 jours, c’est sans nous », tandis que d’autres utilisaient des cornes de brume ou des cloches pour se faire entendre. Pendant l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron de lundi soir, des rassemblements et des concerts de casseroles avaient déjà été organisés dans tout le pays, en signe d’une contestation qui perdure.
« C’est pas des casseroles qui feront avancer la France », leur a répondu indirectement le chef de l’Etat lors de sa visite de l’usine de l’entreprise Mathis, spécialisée dans la construction en bois. « La réalité de tout le pays, ce n’est pas seulement ceux qui font du bruit avec des casseroles ou qui râlent », a-t-il ajouté, répondant à des journalistes.
Tandis que le président discutait avec la presse, le député Emmanuel Fernandes (La France insoumise), qui participait à la visite, s’est affiché, à l’arrière-plan, portant un bâillon blanc sur lequel était écrit « 49-3 », en référence à l’article de la Constitution auquel le gouvernement a eu recours pour faire adopter la réforme sur les retraites à l’Assemblée nationale.
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