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POLITIQUE

Gabriel Attal Premier Ministre : Macron fait la promotion de l’homosexualité

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Gabriel Attal Premier Ministre : Macron fait la promotion de l’homosexualité

S’il était largement pressenti pour reprendre le rôle d’Élisabeth Borne à la tête du gouvernement, Gabriel Attal n’a été confirmé au poste de premier ministre qu’au bout de quelques heures de tergiversations. Il devient le plus jeune Premier ministre de la Vᵉ République et le premier chef du gouvernement à être ouvertement gay.

Il avait notamment évoqué son homosexualité et son désir d’enfant en avril 2019, après avoir été violemment outé un an plus tôt par l’avocat Juan Branco sur les réseaux sociaux. Mais si sa nomination représente une avancée pour la visibilité de la communauté LGBTQI+, rien n’assure qu’il aura une politique davantage sociale qu’Élisabeth Borne.

on peine à lui trouver un quelconque bilan politique. Si ce n’est d’avoir « piqué les idées du RN »,comme l’a affirmé le maire de Perpignan, Louis Aliot. Interdiction de l’abaya, uniforme à l’école, loi asile et immigration pour laquelle il n’a pas bronché : présenté comme un homme de gauche pour être passé au cabinet de Marisol Touraine au cours du quinquennat Hollande, il est pourtant de cette génération politique sans colonne vertébrale, prête à tout pour gravir les échelons du pouvoir, y compris à épouser les idées de l’extrême droite. Un mini-Macron.

Cette nomination pourrait sonner la fin du macronisme.

En le nommant à Matignon, Emmanuel Macron fait un choix très politique, inédit depuis son élection à l’Élysée alors qu’il avait, jusque-là, plutôt privilégié des profils plus « techno ». Avec cette nomination, il n’est guère question de changement de cap politique. Macron prépare l’après Macron : l’après 2027 et la continuation de la macronie.

Et c’est là que les choses se compliquent. Parce que cette nomination pourrait aussi sonner la fin du macronisme alors qu’il ne se joue plus tant la réussite du quinquennat que l’après quinquennat. Le choix Attal passe mal. Et singulièrement parmi les barons de la macronie. La jeunesse d’Attal renvoie les vieux briscards de la politique à l’ancien monde.

Parmi ceux-là, il y a Gérald Darmanin, qui ne porte pas Attal dans son cœur. La pilule passe tout aussi mal pour Bruno Le Maire, qui a été son patron à Bercy. Ces deux poids lourds venus de la droite pourraient compliquer la tâche du jeune locataire de Matignon. D’autant qu’ils se rêvent à l’Élysée. À l’heure de boucler cet article, personne ne sait si ces deux-là continueront leurs œuvres sécuritaires et libérales dans l’équipe gouvernementale ou en dehors – avec le risque que l’autonomie se transforme en rébellion.

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