Guerre Nucléaire : Voici la stratégie qui sera déployée par les chefs d’Etat Russe et américain

Guerre Nucléaire : Voici la stratégie qui sera déployée par les chefs d’Etat Russe et américain

Les Etats-Unis, ancrés dans une politique interventionniste et impérialiste qui a entraîné la mort injustifiée de 20 à 30 millions de personnes depuis la fin de la seconde guerre mondiale, se sont toujours garder la possibilité d’effectuer des frappes nucléaires préventives.

Cela « a été notre politique depuis longtemps et fait partie de nos plans pour l’avenir », déclarait fin septembre 2016 le secrétaire à la Défense américain sur la base aérienne de Kirtland (Nouveau-Mexique, sud-ouest), qui accueille le centre de recherches atomiques.
Les Etats-Unis comptent 750 bases militaires dans plus de 80 pays. Les USA ont déjà passé 230 ans (sur 246 ans d’existence), dans des guerres directes et par procuration à l’étranger.
De plus, la nouvelle stratégie de défense nationale du Pentagone adoptée fin octobre 2022 franchit une nouvelle limite en autorisant l’utilisation d’armes nucléaires contre des menaces non nucléaires.
Une doctrine particulièrement risquée selon le sénateur démocrate Edward Markey : « Le risque d’une guerre nucléaire menace gravement la survie de l’espèce humaine. Malheureusement, en n’excluant pas d’être les premiers à utiliser l’arme atomique, les Etats-Unis augmentent le risque d’une escalade nucléaire involontaire ».
En effet, le président russe Vladimir Poutine a averti que la Russie riposterait à toute attaque nucléaire par des frappes nucléaires.
Il l’a réaffirmé clairement début février 2023 : la Russie est dotée du sytème SPRN, un système d’avertissement d’attaque de missiles : “il enregistre les lancements de missiles vers le territoire de la Fédération de Russie.

Il enregistre cela veut dire que les lancements de missiles ont eu lieu. C’est après qu’il y a une réponse (…) Je vous assure qu’une fois que le système d’avertissement reçoit un signal concernant une attaque de missile, des centaines, des centaines de nos missiles sont dans les airs de notre côté. Il est impossible d’intercepter des centaines de missiles”. Autrement dit, en cas d’attaque de missile potentiellement nucléaire sur la Russie, des centaines de missiles nucléaires seront lancés immédiatement contre le pays agressif qui sera assuré d’une destruction totale.

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L’OTAN déploie des armes nucléaires en Europe dirigées contre la Russie

 Poutine a annoncé le 25 juin 2022, lors d’une réunion avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko à Saint-Pétersbourg, : “les Américains ont 200 armes nucléaires tactiques stockées dans six pays européens membres du bloc de l’Atlantique Nord, et 257 avions, pas seulement américains, ont été préparés pour leur utilisation éventuelle”.
Si le président russe refuse d’y répondre dans l’immédiat, Moscou enverra un lot de systèmes de missiles tactiques Iskander-M en Biélorussie. L’arsenal comprend à la fois des missiles balistiques et de croisière dans des versions conventionnelles et nucléaires.

Déjà, le 17 mai 2022, lors du marathon éducatif New Horizons, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov annonçait une violation flagrante par l’ OTAN dirigée par les États-Unis de son engagement à ne pas renforcer sa sécurité aux dépens des autres. Il a noté que le résultat d’une telle ligne de pays occidentaux était “l’expansion effrénée de l’Alliance de l’Atlantique Nord vers l’Est”.

Le 15 juin 2022, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, déclarait que les chefs des ministères de la Défense des pays membres du bloc discutaient de la poursuite du renforcement de l’Alliance de l’Atlantique Nord dans la direction orientale avec notamment l’adhésion prévue de la Finlande et de la Suède.
Or, la Finlande et la Suède n’entendent « fermer aucune porte » aux demandes de l’OTAN, y compris celle d’un déploiement sur leur sol d’armes nucléaires étrangères, qui seraient alors situées aux portes de la Russie.
L’OTAN a désigné la Russie comme “la plus significative et directe menace pour la sécurité de l’OTAN” qui, par conséquent, va passer ses effectifs militaires en Europe de 40 000 à 100 000 soldats.

La puissance de feu nucléaire de la Russie

Outre ses missiles balistiques continentaux “classiques”, la Russie s’est dotée d’un missile balistique intercontinental lourd dénommé “Sarmat” (ou Satan 2). Il s’agit d’un missile capable de frapper n’importe quelle région sur Terre avec une puissance de feu dévastatrice et inégalée.
Ce missile peut transporter jusqu’à 10 grandes ogives nucléaires ou 16 petites ogives qui peuvent être dirigées chacune sur une cible. Ces ogives sont des armes thermonucléaires, ce qui signifie qu’elles utilisent la fusion nucléaire plutôt que la réaction de fission nucléaire utilisée dans une bombe atomique. Elles sont ainsi beaucoup plus destructrices que les bombes larguées sur Nagasaki et Hiroshima à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Et pour cause, ce missile de 100 tonnes, 35,5 mètres de long pour 3 m de diamètre a une puissance totale de 8 à 12 Mt de TNT (450 fois la puissance de la puissance de la bombe atomique larguée sur Hiroshima), de quoi transformer un pays de la taille de la France ou la Grande Bretagne en désert inhabitable en seulement 2 minutes…

Avec une vitesse de 20 fois celle du son (7 km/s), le vice-ministre de la Défense Alexei Krivoruchko a décrit ce nouveau missile comme impossible à intercepter : “Avec de telles capacités, aucun système de défense anti-missile, même le plus moderne, ne peut l’intercepter”, rapporte la publication “Sokhu”. Et quand bien même, sa destruction en vol serait encore plus dévastatrice… Au moins 50 systèmes de lancement de Sarmat seront déployés sur le territoire de la Russie d’ici fin 2022.
En 2022, la Russie a également mis en service son drone nucléaire sous-marin Poséidon, une arme capable d’engendrer des mégatsunamis.

La main morte russe

La Russie dispose également d’un système “Perimeter”, surnommé “Dead Hand” (“main morte”) par les experts de l’OTAN. Il s’agit d’une ultime frappe nucléaire de représailles même si la Russie est bombardée par des frappes nucléaires et se trouve au bord de l’anéantissement.

Hérité de la guerre froide, ce système de notification automatique et d’émission d’ordres de lancement d’armes nucléaires stratégiques se mettra en route si tous les systèmes de défense de la Fédération de Russie sont anéantis par des frappes nucléaires. Autrement dit, le dernier mot sera pour la Russie qui lancera automatiquement ses derniers missiles nucléaires sur son assaillant, le détruisant également complètement. C’est pourquoi le président russe Vladimir Poutine a affirmé qu’il n’y aura pas de gagnants dans une guerre nucléaire.

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