La Russie avertit Israël après le raid sur l’ambassade d’Iran en Syrie
Moscou a exprimé une ferme condamnation à la suite de l’attaque aérienne menée par Israël contre une annexe de l’ambassade d’Iran située à Damas, qualifiant toute atteinte aux installations diplomatiques de totalement inacceptable.
L’incident, qui a entraîné la destruction complète du bâtiment et fait de nombreuses victimes, dont des diplomates, a suscité une vive réaction de la part du ministère russe des Affaires étrangères. Celui-ci a mis en garde contre les risques élevés pour la population civile, l’attaque s’étant produite dans une zone densément peuplée.
Les autorités russes ont souligné l’importance d’une évaluation juridique par la communauté internationale des agissements israéliens à Damas, en décrivant ces actions comme agressives et absolument inadmissibles. L’appel à une cessation immédiate de telles initiatives a été lancé, avec un accent particulier sur les dangers que celles-ci représentent pour la stabilité régionale.
La République islamique d’Iran n’a pas tardé à réagir à l’attaque, promettant une «réponse décisive». L’assaut, attribué aux forces israéliennes, a vu la participation de sept membres du Corps des gardiens de la révolution, dont deux commandants, augmentant ainsi le bilan humain de cette frappe sans précédent.
Du côté syrien, le ministère de la Défense a décrit l’attaque comme étant l’œuvre de l’«ennemi israélien», en provenance du Golan syrien occupé. Les déclarations faites ont insisté sur les conséquences tragiques de l’attaque, qui a non seulement détruit l’édifice mais a également occasionné des pertes humaines significatives.
Le Hezbollah a promis des représailles tandis que la Syrie a dénoncé une «attaque terroriste». Le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, a qualifié l’offensive d’«odieuse», soulignant les répercussions négatives sur les relations entre l’Iran et la Syrie, mais affirmant la résilience de ces liens.
En définitive, cet incident marque une escalade significative dans les tensions régionales, impliquant des acteurs clés du Moyen-Orient et attirant l’attention internationale sur les risques de déstabilisation accrue. Les implications de cet affrontement vont bien au-delà des frontières syriennes, mettant en lumière la fragilité de la paix dans une région déjà marquée par de multiples conflits.