Le Ghana va mettre en place un conseil afin d’optimiser les activités des mineurs d’or

Le Gold Board permettra au premier producteur d’or d’Afrique de maximiser ses bénéfices provenant des ventes de métaux précieux et de contribuer à maintenir la stabilité de la monnaie nationale.

Les données de la banque centrale du Ghana ont révélé que les exportations totales d’or pour 2024 s’élevaient à 11,64 milliards de dollars, soit une augmentation de 53,2 % d’une année sur l’autre qui a presque doublé l’excédent commercial du Ghana à 4,98 milliards de dollars en 2024.

Le ministre a déclaré que près de 5 milliards de dollars d’or exportés l’année dernière provenaient de mineurs artisanaux légaux.

« Le moment est venu pour le Ghana d’aller au-delà des redevances et des taxes en exploitant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’or… de l’extraction au raffinage, à la valeur ajoutée et à la commercialisation, tant au niveau local qu’international », a déclaré Forson.

Le lancement du conseil d’administration est prévu pour début mars, a-t-il ajouté.

Le programme sur l’or sera mis en œuvre dans le but d’obtenir la certification rigoureuse de la London Bullion Market Association, qui interdit aux raffineurs de manipuler de l’or provenant d’activités contribuant aux violations des droits de l’homme, aux conflits, à la criminalité ou à la dégradation de l’environnement.

« Actuellement, le chaos qui règne dans le secteur des achats d’or au Ghana empêche le pays de profiter pleinement de ses ressources aurifères », a déclaré Forson.

Le conseil servira d’acheteur unique d’or par l’intermédiaire d’agrégateurs agréés et de négociants locaux, remplaçant le système actuel qui permet aux Ghanéens et aux entreprises étrangères titulaires de licences d’exportation d’acheter de l’or sans suivre les réglementations approuvées.

« Ce système fragmenté, non coordonné et non réglementé a conduit à une contrebande d’or généralisée et a privé l’État de devises étrangères dont il avait tant besoin », a ajouté Forson.