Lorsque les pachydermes entrent en conflit, ce sont les buissons de ce territoire qui en pâtissent. C’est un dicton d’origine bantoue qui s’est répandu à travers le monde.
Notre monde actuel est à un tournant crucial pour sa durabilité. Les plus puissants semblent désormais vouloir dévorer, voire écraser les plus faibles.
Depuis la crise entre la Russie et l’Ukraine, toutes ces maximes prennent désormais vie, confirmant ainsi la sagesse et le savoir-faire de nos ancêtres africains qui les ont instaurés.
L’arrestation du PDG de Telegram en est une preuve tangible. Ce dernier n’a pas été appréhendé pour les motifs fallacieux qui lui ont été attribués, mais tout simplement car sa plateforme détient l’une des bases de données les plus vastes et cruciales à l’échelle mondiale.
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Depuis le début de la crise russo-ukrainienne en février 2022, Telegram a supplanté tous les autres réseaux sociaux tels que WhatsApp, Instagram, Twitter, etc… combinant aujourd’hui une portée dix fois supérieure à l’ensemble de ces réseaux sociaux. Ainsi, le refus de Pavel Durov de collaborer avec les services de renseignement Français pour mettre à leur disposition les données des utilisateurs, qui sont censées être protégées, semble être la cause de sa condamnation.
Il apparaît nécessaire de le neutraliser car l’information est désormais synonyme de pouvoir, et celui qui en détient les clés détient de facto tout le pouvoir, d’où la nécessité de l’éliminer.
La seule erreur que le génie de l’informatique a commise était de penser qu’en possédant un passeport français, il serait à l’abri, oubliant ainsi qu’il s’était lui-même exposé au danger.
Aujourd’hui, étant d’origine russe, seule la diplomatie de ce pays pourra le tirer de ce mauvais pas, à l’instar de la diplomatie chinoise qui a protégé le PDG de TikTok des américains qui cherchaient à l’arracher, constatant que sa puissance avait dépassé celle de Facebook.
En conclusion :
Si Pavel Durov apparaît en public au cours des 30 prochains jours, cela signifiera probablement que nos données sont accessibles aux services secrets français et américains.
Sinon, il risque une peine de 20 ans de prison pour avoir défendu ses utilisateurs tout en respectant la législation sur la protection des données personnelles.
Nous vous tiendrons informés des développements à venir.
