Nucléaire : un géant russe s’engage dans plusieurs domaines en Afrique
La société d’État russe Rosatom et le Burkina Faso ont récemment renforcé leur partenariat en vue de développer les technologies nucléaires. Cette collaboration vise à diversifier les sources énergétiques du Burkina Faso et à favoriser le transfert de compétences technologiques.
Le processus a pris un tournant décisif le 26 mars 2024 avec la signature d’une feuille de route pour la construction d’une centrale nucléaire. Cet accord symbolise une étape clé dans le développement énergétique du Burkina Faso, marqué par une volonté de modernisation et de diversification des sources d’énergie.
En marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le 5 juin 2024, plusieurs mémorandums ont été signés entre Rosatom et le ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières du Burkina Faso. Ces documents couvrent divers aspects essentiels, dont la formation du personnel, l’infrastructure nucléaire et la sensibilisation de l’opinion publique.
Un des principaux axes de cette coopération est la formation. Le Burkina Faso bénéficiera d’un programme intensif de formation en Russie pour ses citoyens dans les domaines nucléaires et connexes. Dès septembre prochain, la première cohorte d’étudiants burkinabè rejoindra les grandes universités russes pour acquérir les compétences nécessaires. Ce renforcement des capacités humaines est primordial pour le succès et la gestion efficace de la future centrale nucléaire.
Par ailleurs, la sensibilisation de l’opinion publique est une priorité, en accord avec les recommandations de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Un mémorandum spécifique a été signé pour développer une communication transparente et informer la population sur les bénéfices et les précautions liées à l’énergie nucléaire. L’objectif est de créer un environnement favorable à l’acceptation des projets nucléaires par les citoyens.