Visite du président français en Afrique : Symbole d’un naufrage non seulement d’une tournée, mais de la politique de la France en Afrique, c’est hallucinant.!
Macron a touché le fond, il est même allé au-delà en creusant encore. Dixit Taba dans le MEDIA sur Youtube
FÉLICITATION AU PRÉSIDENT FELIX TSHIKESEDI QUI N’A MÉNAGÉ AUCUN EFFORT POUR FAIRE COMPRENDRE À MACRON QUE SON NIVEAU EN POLITIQUE EST ENCORE TRÈS BAS ;
Macron essuie la honte de sa vie et devra se concentrer sur les réels problèmes de ses concitoyens Français.
Le président français Emmanuel Macron lors de sa visite en Afrique en ce début du mois de mars, a essuyé des revers, il a été taclé pour son arrogance et a dû faire face uniquement à des critiques, tant sur le continent que dans son propre pays.
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En se rendant au Gabon, en Angola, au Congo Brazzaville et en République démocratique du Congo (RDC), entre le 1er et le 4 mars, Emmanuel Macron voulait ouvrir une “nouvelle page” des relations avec les pays du continent. Pourtant, son séjour a été marqué par un passage difficile au Gabon, et une catastrophe en RDC.
En conférence de presse avec le président congolais Félix Tshisekedi, Emmanuel Macron a adopté une posture et un ton qui ont fortement déplu à son homologue. En cause notamment, l’affirmation selon laquelle “depuis 1994, ce n’est pas la faute de la France, si vous les Congolais n’avez jamais été capables de restaurer la souveraineté ni militaire, ni sécuritaire, ni administrative de votre pays”.
Une attitude que n’a pas appréciée le président congolais, qui l’a taclé et a demandé à Emmanuel Macron de regarder les siens autrement, “comme de vrais partenaires et non pas toujours avec un regard paternaliste, avec l’idée toujours de savoir ce qu’il faut pour eux”.
Felix Tshisekedi n’est pas passé par quatre chemins pour cracher ses vérités au président francais en ces termes ci : « Je voulais réagir à cette question sur le compromis à l’Africaine, pour dire que c’est justement ça qui doit changer dans nos rapports avec la France, votre façon de voir les choses lorsqu’elles se passent en Afrique, votre ton condescendant et votre arrogance ; quand il ya les irrégularités aux élections américaines, on ne parle pas de compromis à l’américaine, lorsque la France avait fait voté les personnes déjà décédées, on avait pas parlé de compromis à la française ; essayez un tout petit peu de respecter les Africains que nous sommes et fier de l’être, et vous serrez plus grand ». Il a également demandé rappélé au président français les propos de Jean-Yves Le Drian, son ancien ministre des Affaires étrangères, qui avait qualifié son élection en 2019 de “compromis à l’africaine”. Lui précisant que ce dernier n’était pas journaliste, puisque Macron a voulu se défendre en mettant les propos de jean Yves sur le dos des journalistes ;
L’attitude du président français contraste pourtant avec la réalité actuelle des relations entre la France et l’Afrique, comme l’explique Thierry Vircoulon, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri). “Emmanuel Macron ne se met pas au-dessus de ses homologues africains. Il a compris qu’il n’est pas en position de force”, détaille-t-il. Des relations que le président français a tenté d’améliorer au cours de son voyage en Afrique centrale mais a mis le pieds dans le tapis.
La “fin” de la Françafrique
Au Gabon au début de son voyage, Emmanuel Macron a assuré que l’ère de la Françafrique était révolue. Des mots déjà prononcés par ses prédécesseurs, et qui n’apportent pas grand-chose selon le chercheur de l’Ifri. “La Françafrique n’existe plus depuis longtemps. C’est une sorte d’épouvantail que le Président dresse devant lui pour faire croire qu’il est dans la nouveauté, alors qu’il ne fait rien de nouveau”, détaille-t-il. Une annonce en trompe-l’œil, d’autant plus que certains observateurs africains restent critiques face à l’attitude d’Emmanuel Macron.
En effet, il a notamment été reproché au président de la République française sa proximité avec le président gabonais Ali Bongo, à quelques mois de l’élection présidentielle au Gabon ; il a également rencontré le prix Nobel de la paix Denis Mukwege en RDC, potentiel candidat pour les présidentielles congolaises à la fin de l’année.
Des critiques plutôt fondées selon Thierry Vircoulon. “Dire que c’est de l’ingérence dans le processus électoral, ça veut dire qu’on ne peut pas aller dans un pays africain six mois ou un an avant les élections pour parler avec un dirigeant : cela finit par rendre les relations un peu compliquées”, défend-il. Son implication dans la politique africaine reste néanmoins “pas cohérente avec son discours”, affirme le chercheur.
Des négociations économiques surprenantes
Autre volet de son voyage: la volonté de renforcer les liens économiques avec certains pays d’Afrique; ce qui semble discutable au regard des pays priorisés. De passage à Luanda, en Angola, Emmanuel Macron a indiqué sa volonté de voir le pays devenir un partenaire majeur de la France en Afrique. Un choix pour le moins surprenant.
“Le pays fait partie des cinq plus endettés d’Afrique et l’essentiel de sa dette est possédé par la Chine. Je ne vois pas comment l’Angola pourrait payer la France, c’est un mystère économique”, s’étonne Thierry Vircoulon. Une incompréhension partagée pour la RDC, un pays “très endetté, qui n’a pas d’argent et qui met ce qu’il a dans son armée qui se bat dans l’est du Congo” selon lui.
Emmanuel Macron ne devrait pas retourner en Afrique prochainement après ce revers. Ce dernier doit plutôt se concentrer sur les problèmes dans son pays que de courir en Afrique pour faire bonne impression.
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