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Voici ce qu’est le traité New Start gelé par Poutine

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Voici ce qu’est le traité New Start gelé par Poutine

Le Président russe a suspendu ce mardi la participation de Moscou au traité russo-américain New Start sur le désarmement nucléaire signé en 2010. Sputnik revient sur ce que représente ce texte.

Le traité de réduction des armes stratégiques nucléaires, baptisé New Start (“Start” pour Strategic Arms Reduction Treaty), a été signé entre les États-Unis et la Russie le 8 avril 2010 à Prague. Après sa ratification, il est entré en vigueur le 5 février 2011 pour une durée de dix ans avec possibilité de prolongation de cinq ans. Il remplace à la fois le traité Start I qui a expiré le 5 décembre 2009 et le traité Sort (Strategic offensive reduction treaty) signé en 2002 qui devait expirer en 2012.

Les termes du traité limitaient à 700 le nombre de lanceurs nucléaires stratégiques déployés et à 1.550 le nombre de têtes nucléaires déployées sur ces lanceurs. Ils établissaient aussi un nouveau système d’inspection et de vérification du respect des clauses de l’accord.

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Le Pentagone tient à sauvegarder ses ogives

Au 5 février 2018, date contrôle, la Russie s’est totalement acquittée de ses engagements prévus par le traité. Les États-Unis ont également déclaré les avoir respectés. Mais les chiffres prévus par le New Start ont été atteints par Washington grâce notamment à l’exclusion illégitime de la prise en compte d’une partie des armements stratégiques offensifs américains, comme des systèmes de lancement de missiles balistiques de sous-marins Trident II et des bombardiers lourds B-52H.

Leur modernisation a été réalisée de sorte que la Russie ne puisse pas confirmer que ces armements stratégiques offensifs ont été mis dans un état inapte à l’utilisation d’armes nucléaires, notait Moscou. En outre, les États-Unis ont reclassé quatre silos à missile destinés à l’entraînement dans la catégorie des silos pour formation, qui n’est pas prévue par le traité, et refusent de les comptabiliser en tant que silos non déployés de missiles balistiques intercontinentaux.

“Ainsi, l’indice autorisé est dépassé par les États-Unis de 101 unités”, constatait le ministère russe de la Défense.

Moscou gèle le traité

Il s’agit cependant du dernier traité important de contrôle des armements nucléaires en vigueur entre les États-Unis et la Russie. L’accord, qui limite les arsenaux des deux pays, devait expirer le 5 février 2021. Après avoir trouvé un accord avec la Russie in extremis le 29 janvier, les États-Unis ont ratifié le 3 février 2021 la prolongation de cinq ans du New Start, qui devait expirer le 5 février de cette même année.

Depuis 2018, Moscou a plusieurs fois soulevé la question d’une prorogation de l’accord nucléaire au-delà de 2021. L’administration Trump estimait qu’il ne répondait pas aux intérêts actuels de Washington. Elle insistait sur la signature d’un nouvel accord avec la participation de Pékin ou, en cas de prorogation, sur l’ajout de nouvelles dispositions.

Un autre traité russo-américain sur les armes nucléaires, le FNI (Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire), a officiellement pris fin le 2 août 2019  à l’initiative de Donald Trump. Il avait été signé en 1987 à Washington par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev et était entré en vigueur le 1er juin 1988, sans limitation de durée.

Les deux parties ont entamé la concertation des paramètres d’un futur nouvel accord en 2021, mais ont rompu le dialogue après le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine.

Fin janvier 2023, le Département d’État américain a accusé Moscou de bloquer les inspections américaines de ses sites stratégiques. La Russie a répondu qu’il serait étrange d’exiger cela de Moscou alors que Kiev tentait de frapper des infrastructures aériennes russes avec l’aide de Washington.

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