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Facture salée : le coût des réparations du Nord Stream révélé par le New York Times

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Facture salée : le coût des réparations du Nord Stream révélé par le New York Times

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Le sabotage du Nord Stream va laisser des traces et coûter cher à la Russie, rapporte le New York Times. Des enquêtes ont été ouvertes pour tenter de déterminer les coupables.

Les saboteurs du Nord Stream ont bien fait leur travail. La remise en état du gazoduc risque en effet de coûter cher à la Russie. Il faudra débourser environ 500 millions dollars pour réparer les conduites et rétablir le débit de gaz, rapporte ainsi le New York Times citant une source anonyme proche des travaux.

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Des ingénieurs russes examinent pour l’heure les conduites pour savoir combien de temps les tuyaux endommagés pourront résister à une exposition à l’eau salée. La partie n’exclut pas de réparer les conduites, même si les experts doivent d’abord terminer leur diagnostic, a indiqué le vice-Premier ministre Alexandre Novak.
“Les spécialistes qui traitent ces questions disent qu’il existe des possibilités techniques, mais cela demande de l’argent et du temps. Tant que l’enquête n’est pas terminée, il est difficile de dire quand cette infrastructure sera restaurée et combien cela coûtera”, a ainsi expliqué le responsable.
Le New York Times admet d’ailleurs que la Russie n’aurait aucun intérêt à avoir endommagé son propre gazoduc, pour ensuite devoir le réparer pour une somme si exorbitante. Le quotidien rappelle encore qu’”à peu près tout le monde en Europe et aux États-Unis” étaient opposés à la construction des gazoducs reliant la Russie à l’Allemagne, ce qui ne fait qu’allonger la liste des suspects.

À qui la faute?
Fin septembre, des fuites de gaz avaient été repérées sur les conduites de Nord Stream I et II, dans les zones économiques exclusives de la Suède et du Danemark. Moscou avait immédiatement dénoncé un “acte de terrorisme international”.

Des enquêtes ont été ouvertes, côtés russes et suédois. Stockholm a confirmé que les explosions relevaient bien d’actes de sabotage. De nombreuses interrogations planent encore quant à l’identité du commanditaire. La Défense russe a accusé le Royaume-Uni d’être impliqué dans ces destructions. Londres a démenti.
Beaucoup d’observateurs ont également pointé du doigt les États-Unis, qui profitent à plein de ces fuites. Radek Sikorski, ancien ministre polonais des Affaires étrangères, avait d’ailleurs adressé ses chauds remerciements à Washington après le sabotage, avant d’effacer opportunément son message sur Twitter.
Fin novembre, l’Ukraine avait également tenté de saboter un autre gazoduc alimentant la Turquie et l’Europe, selon les services secrets russes.

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