Crise Wagner : le plan machiavélique de l’occident mis à nue ; le forum Russie- Afrique aura bien lieu

Crise Wagner : le plan machiavélique de l’occident mis à nue ; le forum Russie- Afrique aura bien lieu

Les forces du groupe paramilitaire Wagner ont commencé à quitter leurs positions en Russie sur ordre de leur chef Evguéni Prigojine, qui a fait volte-face après avoir frontalement défié l’autorité du président russe Vladimir Poutine. Si les poursuites contre la milice privée sont officiellement abandonnées, cette crise ne sera pas sans conséquences pour Wagner, très présent au Moyen-Orient et en Afrique, et pour son chef.

Une rébellion spectaculaire, mais de courte durée. Samedi soir, après une journée sidérante qui aura vu Evguéni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner, défier ouvertement la Russie de Vladimir Poutine et promettre de libérer le peuple russe de son oligarchie corrompue, un accord a été trouvé, par l’intermédiaire de la Biélorussie, fidèle allié du Kremlin.

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Evguéni Prigojine doit partir pour la Biélorussie et les poursuites contre lui seront abandonnées, a annoncé le Kremlin. On ignore dimanche où se trouve le tempétueux patron de Wagner, mais il a finalement fait machine arrière afin d’éviter de faire couler le « sang russe ». « Il y était de l’intérêt supérieur d’éviter un bain de sang », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov dans la soirée, saluant « une résolution sans nouvelles pertes » de la crise.

Les troupes de Wagner s’étaient approchées samedi à moins de 400 km de la capitale, après s’être notamment emparées dans la matinée du quartier général de l’armée russe à Rostov (sud-ouest), centre névralgique des opérations en Ukraine. Après avoir été acclamés par des dizaines d’habitants aux cris de “Wagner, Wagner!”, ces combattants, avec leur chef à la tête du convoi, ont finalement quitté les lieux, a indiqué dans la nuit le gouverneur de la région.

Quelles conséquences pour Wagner et sur le prochain sommet Russie -Afrique


Aucun des combattants du groupe Wagner, qui joue un rôle clé aux côtés de l’armée russe en Ukraine, ne sera poursuivi pour le coup de force, selon le Kremlin. « Personne ne persécutera (les combattants), compte tenu de leurs mérites au front » ukrainien, a assuré Dmitri Peskov.  L’occident en occurence les États- Unis d’Amérique pense profiter de cette crise pour mettre un barrière et ordonné aux chefs africains de ne pas se rendre au prochain sommet Russie- Afrique qui aura lieu en fin du mois de juillet. Mais ils se sont trompés lourdement puisque aura bel et bien lieu car le président Poutine en tant que stratège a repoussé de la plus belle des manières mini crise dans le but de le déstabiliser.

« Poutine et les services de sécurité essaieront probablement d’affaiblir Wagner ou d’écarter Prigojine », a tweeté pour sa part Rob Lee, chercheur au Foreign Policy Research Institute aux Etats-Unis. Selon lui, « les effets les plus importants se feront ressentir au Moyen-Orient et en Afrique, où Wagner est très présent ».

La Russie a toutefois pu compter dimanche sur le soutien de Pékin. « En tant que voisin amical et partenaire stratégique, la Chine soutient la Russie dans ses efforts pour protéger la stabilité du pays », a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères, dans sa première réaction après la mutinerie que Pékin a qualifiée « d’affaire intérieure ».

Une folle journée de « guerre civile »

Si les termes de l’accord avec Wagner restent sujet à spéculations, le président Loukachenko, proche allié de M. Poutine, semble avoir joué un rôle-clé. Selon ses services, c’est lui qui a proposé au chef de Wagner de cesser sa progression en Russie. « Nous sommes reconnaissants envers le président du Bélarus pour ces efforts », a salué le porte-parole du Kremlin. Les événements ont été suivis de près par les gouvernements occidentaux. Selon le Washington Post et le New York Times, les services de renseignement américains avaient prévenu la Maison Blanche de l’imminence d’une révolte de Wagner en Russie un jour avant qu’elle n’éclate.

Confronté à son plus grand défi depuis son arrivée au pouvoir fin 1999, le président Poutine a tenté de garder la main face à cette rébellion inédite, dénonçant une “trahison” et agitant le spectre d’une “guerre civile”.

Le Kremlin a parallèlement mis en garde les pays occidentaux contre toute tentative de « profiter de la situation intérieure en Russie pour atteindre leurs objectifs russophobes ». La rébellion avortée de Wagner n’affectera « en aucun cas » l’offensive russe en Ukraine, a clamé son porte-parole dans la soirée.

Certaines mesures de sécurité exceptionnelles prises en Russie face à l’avancée de Wagner ont commencé à être levées, notamment dans la région de Lipetsk, au sud de Moscou, où avaient pénétré des paramilitaires.

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