Le Royaume-Uni accuse la Chine de cyber-malveillance envers des parlementaires

Le Royaume-Uni accuse la Chine de cyber-malveillance envers des parlementaires

Le gouvernement britannique accuse la Chine de cyber-malveillance. Ce week-end, des sources gouvernementales laissaient présager dans la presse un discours musclé au Parlement, alors que le Premier ministre Rishi Sunak refuse de qualifier Pékin de « menace », préférant le terme de « défi majeur ». Le gouvernement s’est finalement montré plutôt réservé dans ses critiques.

Le vice-Premier ministre du Royaume-Uni, Oliver Dowden, a confirmé ce lundi deux cyberattaques en provenance de Chine entre 2021 et 2022 : le piratage du fichier électoral et des tentatives envers des parlementaires. « Le ciblage de parlementaires par des acteurs affiliés à des États étrangers est tout à fait inacceptable, a-t-il dit. Ces actions, claires et répétées, signalent des intentions hostiles de la part de la Chine. »

Deux « acteurs affiliés à la Chine » ont été sanctionnés. Tout cela, c’est trop peu pour Iain Duncan Smith, député conservateur lui-même visé par Pékin. « Pourquoi deux ?, questionne-t-il. Les États-Unis ont sanctionné plus de 40 personnes rien qu’à Hong-Kong, et nous zéro ! Nous devons changer notre politique étrangère. »

Dans l’opposition, Pat McFadden s’interroge sur le retour de David Cameron aux Affaires étrangères, en citant le comité parlementaire à la sécurité nationale : « Il est possible que la nomination de David Cameron comme vice-président d’un fonds d’investissements sino-britannique ait été orchestrée par l’État chinois pour rendre plus crédibles les investissements chinois. Dès lors, comment s’assurer que les politiques qui quittent leurs fonctions ne deviennent pas des cibles ? »

Oliver Dowden le promet : la nomination a été soumise à de rigoureuses vérifications. Pour sa part, la Chine dénonce néanmoins des calomnies.

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