Sarkozy et 12 personnes jugés pour recel de détournement de fonds publics libyens
Déjà jugé dans le dossier dit des écoutes et dans l’affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy devrait comparaître pendant quatre mois, début 2025, pour corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens.
Il ne sera pas seul. Car, il sera convoqué aux côtés de douze autres personnes, au nombre desquelles trois ex-ministres de droite : deux anciens ministres de l’Intérieur, Claude Guéant et Brice Hortefeux, ainsi qu’Eric Woerth, ex-trésorier de la campagne présidentielle suspecte.
C’est devant la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris, selon le procureur national financier Jean-François Bohnert que comparaîtront les mis en cause. Notamment à l’audience qui se tiendra entre le 6 janvier 2025 et le 10 avril 2025.
L’ancien président français a toujours contesté les faits et multiplié les recours contre sa mise en cause, « Sous réserve de l’exercice d’éventuelles voies de recours ». Mais les juges ont globalement suivi les réquisitions du Parquet national financier (PNF) qui avait évoqué mi-mai « l’aval » et la « parfaite connaissance de cause » de Nicolas Sarkozy, en ce qui concerne les agissements reprochés à ses proches.