Terrorisme et 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako : A l’ONU, le Mali dézingue la France et met à nu son complot contre le peuple malien

Terrorisme et 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako : A l’ONU, le Mali dézingue la France et met à nu son complot contre le peuple malien

Le Premier ministre du Mali, Abdoulaye Maïga,

A la tribune des Nations Unies à New York ce samedi 24 septembre 2022, le Premier ministre malien, Abdoulaye Maïga, a ouvertement accusé la communauté internationale dont la France d’avoir poignardé son pays dans le dos et d’avoir retiré unilatéralement la force anti-terroriste Barkhane de son territoire.

On ne le dira jamais assez. Le Mali a pris une dimension outre que ce qu’on avait l’habitude de voir, du moins, avant la prise du pouvoir par la troupe du colonel Assimi Goita. Très agressif envers la France, le Mali a réédité l’exploit ce samedi 24 septembre 2022, à la 77è session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New York. Dans un discours très pointu, Bamako a réitéré ses accusations contre la France qui, selon lui, a violé à maintes reprises son espace aérien et fourni de renseignements et munitions aux groupes armés.

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 « Les autorités françaises profondément anti-françaises pour avoir renié les valeurs morales universelles et trahi le lourd héritage humaniste des philosophes des lumières, se sont transformées en une junte au service de l’obscurantisme », a déclaré le colonel Abdoulaye Maïga, actuel Premier ministre du Mali. « Obscurantisme de la junte française nostalgique de pratique néocoloniale, condescendante, paternaliste et revancharde, qui a commandité et prémédité des sanctions inédites, illégales, illégitimes et inhumaines de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali ».

« Enfin, obscurantisme de la junte française, qui a violé l’espace aérien malien en y faisant voler des vecteurs aériens tels que des drones, des hélicoptères militaires et des avions de chasse, plus d’une cinquantaine de fois, en apportant des renseignements, des armes et munitions aux groupes terroristes », a ajouté le chef de la Primature du Mali.

Affaires 46 militaires ivoiriens détenus au Mali

Le Mali à travers son premier ministre, a exprimé ce samedi, son profond désaccord suite à la récente sortie médiatique du Secrétaire Générale de l’ONU, Antonio Guteres, au cours de laquelle, il a pris position sur l’affaire des 46 mercenaires ivoiriens, qui, selon Bamako, « est une affaire bilatérale et judiciaire, entre deux pays frères ». « C’est évident, que la qualification judiciaire des infractions liées à cette affaire ne relève pas des attributions du Secrétaire Général des Nations Unies », a déclaré le colonel Maiga.

« Au Mali, notre administration ne travaille pas sur la base de l’oralité, ni des déclarations par voie de presse, par conséquent, nous nous en tenons scrupuleusement à la note verbale de la Minusma, référence : Minusma/prot/nv/226/2022 du 22 juillet 2022, dans laquelle, il ressort clairement qu’il n’existe pas de liens entre les 46 mercenaires et les Nations Unies. Les récentes synchronisations des actions et l’harmonisation des éléments de langage consistant à faire passer le Mali de statut de victime à celui de coupable dans cette affaire des mercenaires, sont sans effets », a fustigé avec fermeté Abdoulaye Maiga, Premier ministre malien.

Un principe de subsidiarité

A l’endroit du Président en exercice de la CEDEAO, M. Umaro Sissoco Embalo qui a affirmé : « on vient de voir avant-hier, la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies qui dit que ce ne sont pas des mercenaires. Moi à la place des maliens, j’aurai relâché ces 49 soldats », le Premier ministre malien, lui a signifié qu’il existe « un principe de subsidiarité, d’ailleurs aux contours flous, entre la CEDEAO et les Nations Unies et non un principe de mimétisme ».

Aussi, a-t-il précisé, que le Secrétaire Général des Nations Unies n’est pas un Chef d’Etat et le président en exercice de la CEDEAO n’est pas un fonctionnaire. Par conséquent, a poursuivi le colonel Maiga, « il serait indiqué qu’il ne banalise pas la CEDEAO».

« Enfin, il est utile de rappeler, au Président en exercice de la CEDEAO, qu’au Mali, les autorités n’interfèrent pas dans les dossiers judiciaires et respectent l’indépendance de la Justice. Donc, nous n’avons pas vocation à interpeller ou relâcher, ceci relève de la fonction judiciaire. Aussi, M. Umaro Sissoco Embalo doit être conscient du fait qu’il est le dépositaire d’un lourd héritage et de plusieurs sacrifices qui ont fait la renommée de cette Organisation.

Devant Dieu et en leur âme et conscience, nous demandons à ceux qui réfutent notre version, d’indiquer s’ils accepteront que des militaires ayant dissimulé leurs identités, en mettant sur leurs passeports qu’ils sont peintres, maçons etc… avec des armes, débarquent dans leur aéroport, sans que le pays de destination n’ait été au préalable informé et dans le dessein funeste de déstabiliser ce pays. S’ils ne l’acceptent pas, en tant qu’Etat, si cela n’est pas possible à Lisbonne ou ailleurs, le Mali non plus ne l’acceptera pas en tant qu’Etat et ce ne sera pas non plus possible à Bamako ou dans une autre localité malienne ».

Il faut noter pour finir, que le premier ministre a salué la relation qu’il entretienne avec la Russie de Vladimir Poutine. Les deux pays, affirment leur volonté de poursuivre le partenariat militaire.

« Chaque fois que le Mali a été dans des situations difficiles depuis notre indépendance, la Russie a toujours été avec nous ». Les propos d’Abdoulaye Diop, ministre des affaires étrangères maliens l’attestent. L’entente se veut cordiale entre les deux pays.

Un extrait en vidéo du discours du Premier ministre malien, Abdoulaye Maïga,

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