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France : la reconnaissance de l’État de Palestine divise la classe politique

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France : la reconnaissance de l’État de Palestine divise la classe politique

Ce mardi 28 mai, trois pays européens, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, ont officiellement reconnu l’État de Palestine. En France, cette question agite la classe politique depuis de nombreuses années et plus encore depuis l’attaque de membres du Hamas en Israël le 7 octobre.

De gauche à droite, en passant la majorité présidentielle, l’opportunité de reconnaître la Palestine divise.

Les députés quittent l’Assemblée nationale française après que la présidente a interrompu la session pour le comportement jugé « inacceptable » du député de La France Insoumise (LFI), Sébastien Delogu qui a brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle, lors d’une séance de questions au gouvernement, le 28 mai 2024.

Les députés quittent l’Assemblée nationale française après que la présidente a interrompu la session pour le comportement jugé « inacceptable » du député de La France Insoumise (LFI), Sébastien Delogu qui a brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle, lors d’une séance de questions au gouvernement, le 28 mai 2024.

Globalement, une position rassemble toutes les forces politiques : la solution à deux États, position historique de la France depuis 1948 et la création d’Israël. Toutefois, de réelles différences existent sur la question palestinienne : quand et pourquoi reconnaître la Palestine ?

Les macronistes divisés

Emmanuel Macron dit n’avoir « aucun tabou » sur une reconnaissance. Avec un peu d’ambiguïté, il estime cependant qu’elle doit intervenir dans « un moment utile ».

Interrogé mardi par la presse lors de sa visite d’État en Allemagne, le président français a fixé, sans trop de détails, « la reprise d’un processus de paix, un cessez-le-feu et une réforme de l’Autorité palestinienne » pour y parvenir. Il a notamment déclaré ne pas vouloir réaliser « une reconnaissance d’émotion ».

Au sein de la majorité présidentielle, tout le monde n’est pas sur la même ligne. Dans la presse récemment, l’ancien ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, juge la reconnaissance de la Palestine « indispensable ». Quant à l’eurodéputé Bernard Guetta, le numéro 2 de la liste macroniste aux élections européennes « Besoin d’Europe », se prononce en faveur d’une reconnaissance rapide de la Palestine. Un moyen, selon lui, « d’accélérer » une reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens.

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