Voici comment les ingénieurs russes et chinois tiennent en échec les sanctions occidentales

Voici comment les ingénieurs russes et chinois tiennent en échec les sanctions occidentales

Les ingénieurs russes s’adaptent. Sevrées de composants occidentaux à cause des sanctions, les industries de pointe russe continuent néanmoins leur production. Des alternatives se mettent en place, en lançant des chaînes d’approvisionnements russes ou en cherchant de nouveaux fournisseurs.

L’Institut central d’aérohydrodynamique (TsAGI) parvient ainsi à poursuivre ses recherches et s’apprête par exemple à tester le Sukhoi Superjet New, un long-courrier où 97% des composants étrangers ont été remplacés par des dérivés russes, comme l’explique à Sputnik Stanislav Doubinski, chef du département des ressources et de la fiabilité.

“Derrière moi se trouve le banc d’essai de vie de l’avion SSJ New. Il est presque assemblé, nous prévoyons de commencer à le tester début mai. Un certain nombre de technologies russes sont mises en œuvre dans cet avion: train d’atterrissage, attaches, verres, composites […] Concernant la substitution des importations, le principal problème est l’approvisionnement en équipements de haute technologie. À cause des sanctions, nous avons dû changer de fournisseur et finir certaines choses nous-mêmes”, déclare-t-il.

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Appui chinois

Pour les aider dans leur tâche, les ingénieurs du TsAGI ont d’ailleurs reçu le soutien de certains collègues chinois. Un projet commun a par exemple permis d’élaborer des tests dans une soufflerie chinoise, qui permettront d’affiner les méthodes d’évaluation du bruit et de l’aérodynamique des appareils russes.
La Chine ne semble d’ailleurs rien à avoir à envier aux puissances occidentales en matière de recherche aéronautique, comme le confie à Sputnik Sergueï Chernychev, directeur de recherche TsAGI.

“L’histoire de la coopération avec les scientifiques chinois est vieille de 30 à 40 ans […]. Les collègues chinois offrent des bases absolument fantastiques pour l’application des calculs numériques – les ordinateurs les plus modernes dont nous pouvons rêver. Très souvent, il y a quelque chose à apprendre d’une telle interaction”, explique-t-il ainsi.

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