Rwanda : Paul Kagame réélu sans surprise avec plus de 99% des voix
Le président rwandais Paul Kagame mène largement l’élection présidentielle, avec 99,15% des voix, selon les résultats officiels partiels annoncés lundi soir par la commission électorale nationale (NEC). Ces résultats, couvrant 79% des bulletins dépouillés, ont été révélés par Oda Gasinzigwa, présidente de la commission électorale, sur la télévision nationale.
Paul Kagamé vient d’etre réélu au Rwanda pour un quatrième mandat. Après le scrutin qui s’est déroulé lundi, Oda Gasinzigwa, présidente de la commission électorale a proclamé les résultats partiels lundi soir sur la télévision nationale. Selon les chiffres communiqués, Paul Kagame, candidat du Front Patriotique Rwandais, obtient une écrasante majorité de 99,15%. Ses concurrents, Frank Habineza du Parti Démocratique Vert du Rwanda et Philippe Mpayimana, candidat indépendant, obtiennent respectivement 0,53% et 0,32% des voix.
Après l’annonce des résultats partiels, Paul Kagame s’est adressé en direct depuis le siège de son parti, le Front Patriotique Rwandais, devant ses partisans. « Ces résultats sont clairs, il n’y a plus aucun doute maintenant. Est-ce que vous m’avez déjà vu perdre espoir ? Bien sûr que non. Jamais ! Que ce soit dans le passé… ou même à l’avenir ! C’est parce que je sais que j’ai votre soutien et que nous trouverons toujours des solutions ensemble. Quant à ce score de 99%, il est très impressionnant. Et même si j’étais élu à 100%… cela n’est pas qu’une question de chiffre, c’est le reflet de la confiance que vous me portez. Et c’est ça qui compte le plus pour moi. »
Pour cette élection, Kagame affrontait les mêmes opposants qu’en 2017 : Frank Habineza et Philippe Mpayimana. En 2017, il avait remporté 98,79% des voix contre eux. Les résultats définitifs de cette élection sont attendus le 27 juillet, après une publication des résultats provisoires complets prévue pour le 20 juillet.
Au Rwanda comme partout d’ailleurs dans le monde, la réélection de Paul Kagamé était très attendue. Car avant même le scrutin, le président sortant, ayant réduit le champ de l’opposition à quelques figures, dominait déjà très largement le paysage politique rwandais. Les voix les plus critiques et les principales figures de l’opposition avaient été exclues en amont de l’élection.
